Publié dans Editorial

De qui se moque-t-on !

Publié le mercredi, 23 août 2023

Et nous y voilà encore et toujours. Les transports terrestres, de voyageurs et de marchandises, tuent. Ils « assassinent » des innocents. Ils détiennent le macabre record de meurtres. Jusqu’à présent, la Grande île ne subit pas encore la psychose des terroristes d’Al Qaida, de l’Aqmi, des Islamistes radicalisés, etc. Mais voilà, nous vivons la tourmente sous la coupe de ces  terroristes locaux qui s’en prennent à la vie des autres.
Les conducteurs, des chauffards sans âme ni conscience, qui roulent à tombeaux ouverts. Ils conduisent les passagers tout droit vers l’abattoir. Des propriétaires de véhicules, dénués de tout sens de responsabilité, font circuler leurs mortels engins non conformes aux dispositifs de sécurité. Ils confient leurs véhicules à des conducteurs parfois immatures et sans expérience. Et on tue et tue toujours !
Des éléments des Forces de l’ordre et de sécurité, au cours des contrôles de routine sur la route, laissent circuler des véhicules avec des papiers irréguliers. Des engins qui ne respectent même pas le minimum des mesures techniques garantissant la sécurité des voyageurs. Corruption oblige !! Et on tue !
Et que dire de l’état lamentable de nos routes nationales notamment les RN2, RN4 et RN7 qui sont les plus fréquentées en période de vacances. Sans citer le cas des routes d’intérêt provincial (RIP) ou de District … Des routes propices aux accidents.
Des responsables publics qui pèchent encore et toujours par leur manque chronique des sens de l’anticipation sinon de la prévention. Ils interviennent encore et toujours après … la mort ! Et oui, tels des « médecins après la mort ». Inutiles ! Trop tard ! Ils ressassent des termes déjà trop entendus « Handray fepetra henjana ». A tous les coups, on entend le même refrain sans qu’il y ait des résultats probants ou tangibles quitte à améliorer les conditions de vie des pauvres et innocents concitoyens. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry l’a déjà évoqué plus d’une fois. En fait, il déplore le manque d’anticipation de certains membres du Gouvernement. Apparemment, il n’y a pas eu tellement d’évolution dans ce sens ! Et le pays tourne en … rond. Et on tue toujours !
Dans tout cela, de qui se moque-t-on ! Nous avions eu déjà l’occasion de tirer la sonnette d’alarme ! Mais, il semble que nous criions dans le désert. Personne ne nous entend, ne nous écoute. Plutôt, on se moque de nous tout simplement ! A la sortie de vacances des potaches, en juin dernier, à travers nos colonnes, nous sommes montés sur le toit du moins au créneau pour alerter tout au moins aviser  tous les responsables publics ou privés qu’ils prennent toutes les dispositions utiles et nécessaires afin de limiter les dégâts, humains surtout, sur le circuit nos routes nationales.
A Isandra, Fianarantsoa, le conducteur s’amuse à téléphoner avec son portable alors qu’il roule à une vitesse folle. Il n’a pas pu négocier normalement le tournant. Résultat : 9 passagers ont perdu la vie sans parler des blessés graves. De même à Marovoalavo (Beforona - Moramanga), le conducteur au volant d’un camion défaillant tue  19 personnes. On ne peut pas parler de génocide mais c’est du massacre sinon d’une tuerie gratuite.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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